Théâtre de Paille
présente
BAR
Auteur
Spiro Scimone
Traducteur
Jean-Paul Manganaro
Edition
L’Arche Editeur
Mise en
scène Christophe Laparra
Interprétation Marc Mauguin - Christophe Laparra
Scénographie Dominique Boudard
Objets mobiles Céline Larvor
Lumière Bruno Bescheron
Costumes Catherine Lefebvre
Regard Chorégraphique Céline Dauvergne
Proposition sonore Jean-Kristoff Camps
Photo affiche &
photos Yvan Grubski
Chargée de production & de diffusion Christine Laugier
Création le 25 février 2008 au Théâtre du Beauvaisis - Scène conventionnée de Beauvais
Production Théâtre de Paille
Coproduction Théâtre du Beauvaisis - Scène conventionnée de Beauvais
Aide
à la création DRAC Picardie / Conseil Régional de Picardie / Conseil Général de l’Oise
Aide
à la diffusion DRAC Picardie / Conseil Régional de Picardie
L’écriture dramatique de Spiro Scimone ne juge pas,
elle peint avec de jolis traits à la fois drôles et tendres ce qu’il reste
de l’humain au milieu du désastre.
Bar naît à la scène en 1996.
Ce deuxième texte, lui aussi écrit
dans le dialecte de Messine, souligne
encore la singularité puissante de
cette « langue à jouer » qui aspire le
naturalisme vers le surréalisme.
La pièce parcourt quatre jours
cruciaux de la vie de Nino et Petru.
L’argent sale de l’un pourrait servir le
rêve de l’autre mais leurs motivations
sont bien différentes. En commun,
ils ont leur ignorance et un manque
total d’efficacité. Nuit après nuit,
leurs palabres : un jeu théâtral nonprévisible,
rapide et sans-pitié. Deux
hommes blottis dans le bar où ils ont
échoué.
Note de mise en scène
Proposer la mise à distance d’une réalité sociale pour en rendre la profonde absurdité.
Cette volonté se traduit par une mise en forme poétique des détails du quotidien et de leur résonance dans la constitution intime des êtres : couleur du costume de Nino en rapport avec son lieu de vie ; traitement corporel de ses déplacements induit par son espace de travail et ses tâches quotidiennes ; mise en relief du déséquilibre dans lequel évoluent nos héros par le recours à un plateau incliné, traité dans une teinte proche de celle du whisky, etc…
Une réalité légèrement décalée donc qui rend possible la réflexion (par le recul qu’elle induit) tout en amenant le spectateur au plus proche de la vérité poétique des personnages.